mercredi 27 juin 2007

Kolwezi : négociants et creuseurs contestent la fermeture des dépôts de minerais !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 26 & 27 juin 2007
Date de première publication sur Internet : 27 juin 2007

Texte intégral :
Kolwezi : négociants et creuseurs contestent la fermeture des dépôts de minerais.

Près de 1.500 négociants et creuseurs artisanaux sont descendus dans la rue.
Ils objectaient contre la fermeture de plusieurs dépôts de minerais.
La police a tiré en l’air pour disperser les manifestants.
Le ministre provincial des mines est arrivé de Lubumbashi pour tenter de dénouer la crise, constate radiookapi.net

Le ton a commencé à monter depuis hier mardi.
Des manifestants venus de plusieurs coins de la ville s’étaient massés devant la mairie de Kolwezi.
Ils exigeaient la réouverture des maisons de ventes et achats des produits miniers.

Les manifestants sont repartis avec la promesse des autorités de ne pas fermer ces dépôts dans l’immédiat.
Ce mercredi matin, les creuseurs artisanaux ont constaté que les dépôts étaient toujours fermés.
Les manifestants ont alors barricadés les principales artères du centre ville.

Pour rétablir l’ordre, la police a tiré plusieurs coups de feu en l’air.
Une personne considérée comme meneur a été arrêtée par la police.

Barthelemy Mumba Gama, ministre provincial des mines, est arrivé ce mercredi à Kolwezi pour calmer la tension.
Il a tenu une réunion, cet après midi, avec les autorités de la ville de Kolwezi, ainsi que les négociants et les creuseurs artisanaux.

La ville de Kolwezi est située à près de 300 kilomètres de Lubumbashi.

Lien vers le texte original, intégral

Kolwezi : La police contrôle la situation, qui reste tendue...

Source : un correspondant bénévole de Kolwezi
Date de survenance : 27 juin 2007
Date de première publication sur Internet : 27 juin 2007, ici

Exclusif ! :
La police contrôle la situation, qui reste tendue...

Message reçu de Kolwezi à 12h40 :

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"Je reviens de la "barricade" :
un pneu brûle devant la mairie, la police d'intervention rapide (PIR) a pu limiter les dégâts.
mais les creuseurs, les mineurs artisanaux sont encore de-ci, de-là aux alentours...

Je crois que les manifestations de mécontentement ne sont pas complètement finies : cela recommencera, c'est sûr et certain..."
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Kolwezi : la révolte des creuseurs commence à être plus violente, la réaction de la police aussi...ou l'inverse ?

Source : un correspondant bénévole de Kolwezi
Date de survenance : 27 juin 2007
Date de première publication sur Internet : 27 juin 2007, ici

Exclusif ! :
Les creuseurs en colère se montrent plus violents, la police aussi...ou vice-versa ?

Message reçu de mercredi 27 en fin de matinée d'un correspondant bénévole de Kolwezi :

"Je crois que la révolte commence a être plus violente :
maintenant, (la police utilise) des balles en caoutchouc, mais (cela n'arrange) rien le bouclier vient d'avancer jusqu'au niveau de maria polis"

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Note du collecteur :
message très bref, reconstitué.
"maria polis" = ????
D'autres informations sont attendues dans la journée...

mardi 26 juin 2007

Kolwezi : RDC: des mineurs manifestent contre la fermeture de dépôts de minerais !

Source : MONUC.org, AFP
Date de survenance : 26 juin 2007
Date de première publication sur Internet : 27 juin 2007

Texte intégral :
RDC: des mineurs manifestent contre la fermeture de dépôts de minerais.

LUBUMBASHI (RDC), 26 juin 2007 (AFP) -

Des centaines de mineurs artisanaux et de négociants ont manifesté ce mardi à Kolwezi, cité minière du sud-est de République démocratique du Congo (RDC), contre la fermeture de lieux de stockage où ils venaient vendre des minerais, a-t-on appris auprès de témoins.

Les manifestants, armés de pierres, se sont rassemblés devant la mairie de Kolwezi pour protester contre la fermeture lundi, sur décision du gouvernorat, d'une vingtaine de maisons servant à des hommes d'affaires étrangers de lieux de stockage de minerais bruts, a expliqué à l'AFP Jacques Banza, un négociant de 32 ans.

Un important dispositif de policiers anti-émeute a été déployé devant la mairie de cette ville du Katanga (sud-est), située à 250 km au nord-ouest de la capitale provinciale Lubumbashi, notamment pour empêcher les manifestants de dresser des barricades.

"Nous exigeons la réouverture de ces dépôts où sont encore stockés nos produits proposés à la vente.
L'activité artisanale sera sérieusement handicapée si l'autorité ne revient pas sur sa décision
", a expliqué à l'AFP Jeannot Tshiyuka, un des responsables de mineurs de Kolwezi.

La plupart des dépôts miniers de Kolwezi - installés dans des maisons d'habitation - sont tenus par des hommes d'affaires chinois et indiens.

Des négociants congolais viennent y déposer des sacs d'hétérogénite (pierres contenant des minerais de cuivre à la teneur variable) qu'ils ont eux-mêmes achetés aux mineurs artisanaux travaillant dans les carrières de la région.

Ces sacs sont ensuite achetés par des sociétés, comme l'indienne Chemaf, ou des particuliers, notamment des hommes d'affaires chinois, à des prix variables selon leur teneur en cuivre et en cobalt.

La plupart de ces minerais sont exportés à l'état brut, en dépit de récentes annonces des autorités congolaises, interdisant l'exportation de pierres sans un minimum de transformation.

Le ministre provincial des Mines, Mumba Gama, a expliqué à l'AFP qu'il était "inadmissible" de laisser des opérateurs miniers transformer des maisons en lieux de stockage en pleine ville, demandant un "transfert" rapide des stocks dans des "sites industriels".

Il a par ailleurs assuré que l'activité des mineurs artisanaux, estimés à des centaines de milliers au Katanga, n'était pas menacée.

Les manifestants se sont dispersés dans le calme dans l'après-midi.

Lien vers le texte original, intégral

Kolwezi : manifestation des creuseurs artisanaux devant la Mairie, qui défient Moïse Katumbi !

Source : un correspondant bénévole de Kolwezi
Date de survenance : 26 juin 2007
Date de première publication sur Internet : 26 juin 2007, ici

Exclusif ! :
Les creuseurs artisanaux manifestent devant la mairie et défient Moïse Katumbi Chapwe!

Message reçu ce 26 juin en soirée d'un correspondant bénévole de Kolwezi, témoin direct :

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Suite au meeting du gouverneur du Katanga, samedi dernier, les creuseurs se sont révoltés tout juste en face de la mairie de Kolwezi :
depuis 8h ce matin (mardi 26), ils ont commencé par bloquer la route, entre la mairie et l'hôtel Wagénia...

Ils crient "Moïse rwandais", allusion à la façon dont ils se sont révoltés...

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article sur le meeting du samedi 23 juin :
La Gazette de Kolwezi www.kolwezi.info: Kolwezi : meeting de Katumbi : fermeture des "maisons de production de minerais", mécontentement, ....et engagement et salaire mensuel !

lundi 25 juin 2007

Kolwezi (commune de Dilala): Esglono Lodge Hôtel, un hôtel convivial vous attend !

Source : Arsène Nzeng
Date de survenance : depuis des mois et des mois !
Date de première publication sur Internet : 25 juin 2007, ici

Exclusif : un petit hôtel de qualité à Kolwezi :
En attendant la concrétisation (prochaine !) d'un site Internet dédié au tourisme à Kolwezi et dans sa région, les informations utiles aux visiteurs seront placées sur cette "gazette" !

Trouver un logement, un hébergement à Kolwezi n'est pas facile :
marché immobilier tendu, peu d'hôtels...et moins encore de qualité !

Voici un petit hôtel sympathique et où tout est fait pour détendre le touriste :
l'Esglono Lodge Hôtel !
Venez-y découvrir Kolwezi dans un cadre agréable,
un environnement parfait !

Monsieur Chansa parle le français et le swahili (ou kiswahili).

English summary :
It's quite difficult for tourists and other visitors of Kolwezi to find a place to rest : only a few guest-houses or hotels...and even less good places !
The "Esglono Lodge Hotel" is a nice hotel, small but very pleasant.

Mr Chansa speaks French and Swahili.
But you may send messages by e-mail, in clear and simple English : they will be translated at Kolwezi !

Esglono Lodge Hôtel

Jean Helie Chansa
Administrateur - Directeur /Managing Director

Téléphone/Phone (GSM/mobile)) :
+243 99 710 80 72 , +243 99 710 92 94 (réseau Celtel)
+243 81 370 70 27 (réseau Vodacom)

Courriel, e-mail : kiansajh"arobase"yahoo"point"fr

Adresse :
avenue des manguiers n° 160
Commune de Dilala
Kolwezi
Province du Katanga
République Démocratique du Congo (R.D. Congo)
Democratric Republic of Congo (DRC)

Quelques photos (19 juin 2007):

Vous êtes arrivés !


L'entrée de l'hôtel !


Il y a même une paillote, qui sert aussi de salle à manger !


La salle à manger intérieure et la paillote, en kaléidoscope !


Une chambre double, avec télévision...et baignée de soleil !


La même, bordée de plantes...et bien sécurisée !

dimanche 24 juin 2007

Kolwezi : Katumbi est déjà reparti...et toujours des problèmes de courant !

Source : un correspondant bénévole de Kolwezi
Date de survenance : du jeudi 21 au dimanche 24
Date de première publication sur Internet : 25 juin 2007, ici

Exclusif : Katumbi s'en va, électricité fugace :

Synthèse de messages reçus dimanche 24 et lundi 25 :

"Le gouverneur du Katanga a quitté Kolwezi hier dimanche 24 à 9h00.

Il a tenu son meeting samedi,le 23, en fait !

Notre quartier (Quartier Industriel) est resté sans courant électrique pendant 2 jours (jeudi et vendredi)"

samedi 23 juin 2007

Kolwezi : meeting de Katumbi : fermeture des "maisons de production de minerais", mécontentement, ....et engagement et salaire mensuel !

Source : un correspondant bénévole à Kolwezi
Date de survenance : 23 juin 2007
Date de première publication sur Internet : 27 juin 2007, ici

Exclusif :
Le gouverneur du Katanga a interdit et fait fermer les soit disant "maisons de production de minerais ou de matière première" du Katanga, principalement à Kolwezi !

Message reçu ce mercredi 27 d'un correspondant de Kolwezi :
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Ce samedi 23, le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a tenu un meeting à la cité.

Le gouverneur a dit avoir un projet de développement pour le Katanga.
Il ne veut autoriser que l’exportation de métal, pas de minerais.
Donc, il a décidé d’abord de fermer les soi-disant "maisons de production de minerais ou de matière première" qui produisent de l’hétérogénite (mélange de malachite, cuivre, cobalt, etc.) :
il commence par faire fermer les carrières où l’on exploite cette hétérogénité, celle de Mutoshi, par exemple.

Il veut que la matière première ne quitte plus le pays sous forme de minerais :
la Zambie est devenue le premier producteur de cobalt alors qu’il n’y a aucune trace de gisement de cobalt en Zambie !...
Le Katanga exporte des minerais à 3% de cobalt, les pays développés reçoivent et n’achètent que des métaux à 97% de cobalt !...

Sur une place appellée « saritede » (orthographe phonétique…), il a pris 10 personnes pour qu’elles témoignent de tout ce qui va mal dans la ville.
Elles ont eu à dire…

Avant de partir, le gouverneur leur a dit, en swahili-kiswahili :
"Munona iyi ma mining yote iko umu toucha ku mi lobeya ina pacha ku mi engagé na mu ta pata salaire mensuel."
Ce qui veut dire en français :
"Vous voyez toutes ces compagnies minières qui sont à Kolwezi, elles doivent vous engager et elles doivent vous payer mensuellement." !...

(minings, in English = compagnies minières, en français)

Du coup, les creuseurs de minerais ont demandé qu'une délégation soit reçue par le maire de la ville parce que ils ne savent plus vivre s'ils n'ont plus d'argent, s’ils ne peuvent plus travailler dans ces carrières « artisanales » (ou illégales ou « clandestines connues de tous", selon le point de vue…Note du collecteur)

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La suite des réactions des creuseurs artisanaux, là :
La Gazette de Kolwezi www.kolwezi.info: Kolwezi : manifestation des creuseurs artisanaux devant la Mairie, qui défient Katumbi !

vendredi 22 juin 2007

Kinshasa : interview de Simon Tumawaku Bawangamio, président du Conseil d’administration de DCP, partenariat entre la Gecamines et Nikanor à Kolwezi.

Source : Congoforum.be, Le Potentiel
Date de survenance : 22 (?) juin 2007
Date de première publication sur Internet :22 juin 2007

Texte intégral :
Cinq questions à Simon Tumawaku Bawangamio, par Faustin Kuediasala (Le Potentiel)
Ancien ministre des Mines et président du Conseil d’administration de la DCP.


1. L’actualité est dominée ces derniers jours par la revisitation des contrats miniers, quel est votre commentaire à ce sujet ?

Effectivement, pour le moment il y a une commission qui revisite les contrats miniers.
Ce qu’on peut dire de cette commission est que depuis un certain temps, il n’y a pas eu des informations vers le public sur les contrats signés par l’Etat dans le secteur des mines.
Le public a maintenant une occasion de savoir ce qui s’est fait dans ce secteur.
Je crois que c’est une demande légitime de la part de la population.
Mais, de l’autre côté, après les élections démocratiques et la mise en place des institutions de la 3ème République, le pays veut maintenant s’engager sur la voie de la reconstruction.
Et pour y arriver, nous avons besoin d’investisseurs.

Un contrat, comme tout le monde le sait, c’est 2 parties qui essayent de négocier les termes de référence sur lesquels elles vont s’associer.
C’est très important de tenir compte de tous ces éléments avant d’entamer le processus de revisitation.
S’il y a eu des contrats mal négociés, c’est bien de les revoir, mais je crois que la plupart des contrats visés par ce processus sont ceux notamment qui sont censés apporter un souffle nouveau pour la relance du secteur minier.

2. Est-ce que ce processus ne risque pas d’arrêter l’élan suscité en 2002 avec le nouveau Code minier ?

C’est vrai.
Raison pour laquelle je crois que la revisitation ne devait pas prendre beaucoup de temps parce qu’on dit maintenant que pendant cette période de revisitation les entreprises concernées doivent interrompre leurs activités.

Or, nous avons besoin de ces gens pour relancer notre industrie minière.
C’est donc paradoxal.
Car, en même temps qu’on veut donner une certaine transparence à ces contrats, il ne faudrait surtout pas que ça prenne beaucoup de temps.
L’investissement minier est très complexe, généralement le temps de récupération du capital investi se situe entre 5 et 10 ans.
Le fait aujourd’hui de revisiter les contrats miniers peut certes retarder l’élan créé par le Code de 2002, mais si cette révisitation ne se tire pas en longueur, cet élan peut reprendre…

3. Aussi légitime que soit le processus de révisitation, quelles peuvent être ses principales conséquences pour le pays ?

Je pense que cela dépend plus des termes de référence de la commission et de la manière dont elle va juger les contrats.
Pour le pays, c’est plus sa crédibilité au niveau international qui risque d’être entamé par ce travail.
Car, le pays a signé des contrats avec des privés à des moments difficiles, quand tout le monde n’avait pas confiance en ce pays pour raison d’instabilité politique.

Aujourd’hui, comme le président de la République vient de le dire à la face du monde en Afrique du Sud, il n’existe plus de risque politique au pays - d’où, l’arrivée des grands investisseurs miniers tels que BHP Billiton.

Je crois que, nous peuple congolais et l’Etat en même temps, nous devons juger ces investisseurs plus par rapport aux engagements qu’ils ont pris.
Je pense qu’au lieu de faire la revisitation, on devrait commencer par l’évaluation de ces contrats, pour voir là nous en sommes, avant d’entamer une quelconque relecture.
Il est bon de ne pas encore freiner - comme il en a été le cas avec la transition 1+4 - l’élan créé par le Code depuis 2002.

Car, l’on doit reconnaître que les gens investissent réellement sur terrain.
Il suffit de faire un tour, par exemple, à Kolwezi pour s’en rendre compte.

4. Parlons du Code minier, certains trouvent qu’avec la revisitation des contrats, il est temps aussi de penser à sa révision, qu’en dites-vous ?

Je pense que la maladie des Congolais est que nous prenons de bonnes lois, mais avant que nous ne les mettions en pratique, nous nous empressons de les changer.

Le Code a certes, avec la collaboration de la Banque mondiale et de l’expertise nationale, donné un certain équilibre entre l’Etat, le peuple congolais et les investisseurs.

Malheureusement, promulgué en juillet 2002, le Code a vu son élan freiner en 2003 avec la transition, car tout était focalisé vers les élections.

Maintenant, nous devons appliquer le Code et renforcer les capacités de l’administration des mines pour un contrôle rigoureux en vue de s’assurer de son application.
C’est le plus important aujourd’hui.

Ce n’est qu’après qu’on peut envisager une quelconque réévaluation suivant les dispositions prévues dans le Code, notamment un minimum de 10 ans d’application pour une possible révision.

Aujourd’hui, il faut laisser le Code évoluer.
Ce n’est qu’au terme de ce processus que le Parlement et le gouvernement peuvent voir ce qu’il y a à améliorer ou à réajuster.

5. Parlons concret, vous êtes sur terrain avec le projet DCP à Kolwezi, où en sommes-nous aujourd’hui?

La Drc Copper and Cobalt Project (D.C.P.) est un partenariat entre la Gecamines et Nikanor, une société cotée en bourse à Londres.

La DCP va investir à Kolwezi pour développer les mines à ciel ouvert de KOV et les 2 petites mines de Tilwezembe et de Kananga.

Pour cela, avec la construction d’une nouvelle usine de raffinage de cuivre où sera développée une technologie hi-tech en la matière, la DCP pense produire, d’ici 2009, 250.000 tonnes de cuivre et 25.000 tonnes de cobalt.

L’investissement total est estimé à 1,8 milliard de dollars américains.
Ce qui en fait un des gros investissements miniers en œuvre en RDC.
La construction de l’usine va bientôt démarrer.
Mais, on a déjà entrepris des travaux préliminaires, notamment la remise à niveau du concentrateur de Kolwezi et la réhabilitation de 120 km de route entre Kolwezi et Nguba.

Tout ceci permet de désenclaver la ville de Kolwezi.
Et, je dois dire que les choses marchent réellement, car il y a 2 ans, Kolwezi était une ville morte, mais aujourd’hui la reprise des activités y est perceptible.
Il faut que les gens se rendent sur place pour voir au lieu de s’empresser à critiquer.

Lien vers le texte original, intégral

jeudi 21 juin 2007

Kolwezi : disputes tribalo-politiques sur la "propiété historique" et l'"appartenance provinciale" de la ville...et de ses richesses ?!...

Source : ReliefWeb.int
Date de survenance : 21 (?) juin 2007
Date de première publication sur Internet : 23 juin 2007

Texte intégral, corrigé des fautes de frappes et erreurs manifestes ! :
Selon la MONUC Lubumbashi, des tensions ethniques entre 2 tribus principales de Kolwezi, les Senga et les Rund, sont toujours une source d'inquiétude.

Les 2 tribus prétendent chacune être le premier occupant de Kolwezi et revendiquent de conserver le contrôle de la zone (minière) dans le cadre du découpage éventuel de la province du Katanga en 4 provinces.

Les Senga, amenés par l'homme d'affaires et député national Vano Kiboko souhaitent aussi la fusion des 2 zones de Kolwezi et de Lubudi en une province.

De leur côté, les Rund revendiquent l'annexion de Kolwezi au district du Lualaba pour en faire une province.

Le nouveau découpage des provinces annoncé dans 3 ans suscitent déjà des remous et pourraient être sources de conflits si une action conséquente n'est pas menée par les autorités pour apaiser les ardeurs des uns et des autres.

Lien vers le texte original, intégral