mercredi 30 mai 2007

Kolwezi : offre d'emploi ou job chez SMK pour un métallurgiste hautement qualifié comme responsable d'exploitation, bilingue français- anglais !

Source : mediacongo.net
Date de survenance : 30 mai 2007
Date de première publication sur Internet :30 mai 2007

Texte intégral :
SMK ANVIL MINING : Société Minière de Kolwezi SPRL : job or jobs offer ou offre d'emploi ou d'emplois dans les mines ou la mine ou l'industrie ou sociétés minières ou minings pour ingénieur métallurgiste!

The Société Minière de Kolwezi, a Company of Anvil Mining Group, based and operating in Kolwezi (Katanga, Congo-Kinshasa, République Démocratique du Congo, RDC, DRC,Democratic Republic of Congo) is actually looking for :
a highly qualified Metallurgist to fill in a vacancy at the position of Plant Manager.

Reporting to Operations Manager, the candidate will have the following responsibilities:
- Process plant operations(HMS/Spiral circuits), laboratory, tailings storage facility and water circuits
- Achieving plant budgets
- Plant cost Control
- Metallurgical accounting and reporting
- 64 permanent employees
- Ensure proper training of employees in operation and safety
- Coordinate with other functions including maintenance and mining to ensure production requirements

Requirements :
- Degree qualified metallurgist
- Previous Heavy Media Separation plant operating experience and advantage
- Minimum 05 years experience at managerial level
- Bilingual(English and French) an advantage

The successful candidate should accept lether to become a Kolwezi resident or based in Kolwezi on Roster (02 months of work 04 weeks of leave).

Sollicitation :
Interested candidates should send a letter of motivation and Curriculum Vitae at the following email address: macairem@anvilmining.com, later than June 14th, 2007.

Only those selected for interviews will be contacted.

Lien vers le texte original, intégral

lundi 28 mai 2007

Kolwezi : grève à la Gécamines !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 28 mai 2007
Date de première publication sur Internet : 29 mai 2007

Texte intégral :
Kolwezi : grève à la Gécamines (GCM)

Les agents réclament notamment la révision du salaire, le paiement de leurs arriérés et le maintien des infrastructures scolaires et hospitalières de l’entreprise, rapporte radiookapi.net

Le mouvement a commencé ce lundi 28, par un groupe.
Ce mardi 29 matin, il s’est étendu à tous les services de la Gécamines.

Une barrière est même érigée à l'entrée des installations de cette entreprise pour empêcher toute entrée.
Selon un des grévistes, l’entreprise doit 48 mois d’arriérés de salaire aux travailleurs.
Ceux-ci revendiquent en même temps l’application de la politique de promotion comme dans d’autres grandes entreprises du pays ainsi que la déchéance de la délégation syndicale, a ajouté le même agent.

Contacté, l'administrateur délégué adjoint de la Gecamines déplore ce qu'il appelle l'« attitude négative de ces travailleurs ».
Il affirme que le comité de gestion en place paie régulièrement les salaires des agents depuis son installation.

Lien vers le texte original, intégral

dimanche 27 mai 2007

Kolwezi (cité de Mutoshi ou ce qu'il en reste) : Ils détruisent leurs maisons pour extraire du minerai...plus de détails !

Source : Planète Urgence, Info Sud (Suisse)
Date de survenance : 27 mai 2007...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet : 30 mai 2007

Texte intégral :
Katanga : Ils détruisent leurs maisons pour extraire du minerai

Chassées des riches concessions minières vendues aux grandes sociétés, des milliers de petits exploitants miniers du Katanga creusent dans leurs parcelles et sous leurs maisons pour rechercher le cuivre et le cobalt.

Reportage à Mutoshi, petite cité près de Kolwezi qui, depuis quelques mois, disparaît sous les coups des pioches…

Une dizaine d’avenues éventrées qui laissent apparaître des nappes d’eau verdâtre; d’autres encombrées de montagnes de remblais qui rendent impossible toute circulation; des maisons détruites et englouties sous les amas de débris des minerais…

La cité de Mutoshi, dans la banlieue de Kolwezi à 300 km au nord-ouest de Lubumbashi, est en train de disparaître de la carte.

Depuis février 2007, elle est prise d’assaut par des milliers de creuseurs artisanaux chassés d’une riche carrière toute proche, qui porte le nom de la cité.

Ne pouvant longtemps supporter de se tourner les pouces, ils se sont attaqués au sous-sol de cette cité des travailleurs supposé renfermer, lui aussi, du cuivre et du cobalt.
"Ici, nous sommes à l’aise depuis qu’on nous a expulsés de la carrière Mwachetani"(la partie la plus riche de la mine de Mutoshi, ndlr d'Info Sud), explique Mpepo Ngoie, propriétaire d’une parcelle dont la maison est complètement rasée.
"Nous exploitons dans nos parcelles parce que ce sont nos terres".

Son terrain de 30 m sur 20 a été transformé en puit d’extraction minière, que se partage une dizaine de creuseurs.
"Ils ne peuvent pas parler car ils sont allergiques aux questions...", fait remarquer un témoin, qui affirme que "ces mineurs peuvent sortir jusqu’à 3 sacs de 100 kg d’hétérogénite (mélange de cuivre et de cobalt) par jour et par personne, pour leur propre compte ou pour celui des négociants".

"On nous a ravi nos terres"

La mine de Mutoshi est une vieille concession abandonnée de la Gécamines (entreprise de l’Etat congolais en faillite).
Surnommée "carrière d’eau verte", elle était ouverte à l’exploitation artisanale depuis 2001.
Elle a connu de nombreux éboulements de terrain avec mort d’hommes.

En 2005, la Gécamines l’a cédée à une société australienne, Anvil Mining.
A l’exemple de cette entreprise, des dizaines d’autres sociétés d’exploitation minière se sont ruées, ces dernières années, dans la riche province du Katanga, à la faveur d’un code minier controversé, signé au sortir de la guerre en 2002.

Après avoir conclu des rentables contrats, ces sociétés à capitaux étrangers, dans lesquelles des autorités locales ont généralement quelques intérêts, chassent partout où elles prennent pied les petits exploitants artisanaux qui vivaient de la mine depuis la libéralisation du secteur sous Laurent-Désiré Kabila…

A Mutoshi, les infortunés creuseurs n’ont eu guère de choix.
"On nous a ravi nos montagnes et nos terres. Nous n’avons plus de boulot !", tempête l’un d’eux.

Pour vivre, ils se sont eux rués sur la cité où, suivant les filons des minerais découverts, ils ont petit à petit débouché sur des maisons d’habitation.
Ayant compris qu’ils pouvaient trouver des minerais dans leur environnement immédiat, les gens ont commencé à creuser dans leurs parcelles puis se sont attaqués aux avenues.
"Le phénomène a gagné toute la cité…", explique Mbayo Irodja, ancien bourgmestre de la commune de Manika.

Une ville vouée à disparaître

Travailleurs de la Gécamines pour la plupart, les habitants de la cité n’hésitent pas à casser leurs baraques pour se faire un peu de sous, ou à céder une portion de leurs parcelles aux creuseurs venus de la carrière interdite.

Selon la teneur des minerais, un sac de 150 kg de matières bruts d’hétérogénite rapporte 10.000 à 20.000 Fc (19 à 38 $).

Maisons entièrement ou à moitié démolies, avenues dévorées par les bêches et les pioches, la cité est progressivement vouée à disparaître.

Mbayo Irodja regrette que tous les efforts déployés jusqu’ici pour arrêter l’avancée des creuseurs aient été inutiles.
"Avec le concours des services de sécurité et la police, nous avions tout fait pour sauver la cité mais en vain", se désole-t-il.

Mutoshi qui abrite une centaine de familles n’est cependant pas encore totalement détruite.
Quelques unes y vivent encore dans un décor de décombres surréaliste.

"Nous le faisons pour survivre", explique l’un d’eux, Crispin Panga.
"Si l’on nous donne un autre endroit, nous allons arrêter".

Lien vers le texte original, intégral

jeudi 24 mai 2007

Kolwezi (cité de Mutoshi) : détruire sa maison pour extraire du minerai...cela continue !...

Source : Digitalcongo, Le Phare
Date de survenance : mai 2007, et avant, et après...
Date de première publication sur Internet :26 mai 2007

Texte intégral :
Katanga : détruire sa maison pour extraire du minerai

Suite à des filons des minerais découverts au-delà des concessions d’exploitations dans la province du Katanga, des particuliers rasent leurs maisons et transforment leurs parcelles en puit ou carrière d’exploitation minière.

Une dizaine d’avenues éventrées qui laissent apparaître des nappes d’eau verdâtre; d’autres encombrées de montagnes de remblais qui rendent impossible toute circulation; des maisons détruites et englouties sous les amas de débris des minerais.

La cité de Mutoshi, dans la banlieue de Kolwezi à 300 km au nord-ouest de Lubumbashi, est en train de disparaître de la carte.

Depuis février 2007, elle est prise d’assaut par des milliers de creuseurs artisanaux chassés d’une riche carrière toute proche, qui porte le nom de la cité.

Ne pouvant longtemps supporter de se tourner les pouces, ils se sont «attaqués» au sous-sol de cette cité des travailleurs supposé renfermer, lui aussi, du cuivre et du cobalt.

Lien vers le texte original, intégral

vendredi 18 mai 2007

"Matata" dans le district du Lualaba : Kolwezi...dans la (future) province du Lualaba ou pas (dans celle du Haut-Katanga , alors ?)...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 18 (?) mai 2007
Date de première publication sur Internet : 19 mai 2007

Texte intégral :

* * * * *
Note de "La Gazette de Kolwezi" :
Cet article a été transféré sur "le Courrier du Lualaba" :
Le Courrier du Lualaba www.lualaba.info: "Matata" dans le district du Lualaba : Kolwezi...dans la (future) province du Lualaba ou pas (dans celle du Haut-Katanga , alors ?!) ?...

Lien vers le texte original, intégral

lundi 14 mai 2007

Kolwezi (commune de Manika) : 3 enfants d'une même famille meurent après avoir consommé du riz...

Source : mediacongo.net, ACP
Date de survenance : 14 mai 2007
Date de première publication sur Internet : 16 mai 2007

Texte intégral :
Trois enfants d'une même famille meurent après avoir consommé du riz à Kolwezi

3 enfants d'une même famille, dont les identités n'ont pas été révélées, ont trouvé la mort, ce lundi 14 mai, à Kolwezi, dans la province du Katanga, après avoir consommé du riz, a indiqué la famille paternelle des victimes à Kinshasa.

Selon le père des victimes, ce riz qui a tué ses enfants après consommation, a été acheté au marché central de la commune de Manika et préparé par son épouse, avant de suggérer l'idée de contacter une institution médicale pour déterminer les causes de ces décès.

De sources médicales, on a indiqué que ces enfants sont morts de l'intoxication d'un produit étranger mélangé au riz consommé.

La vendeuse de ce riz est actuellement détenue à un commissariat de la police nationale congolaise pour raison d'enquête, tandis que la mère de ces enfants et 3 autres qui ont également mangé ce riz, sont internés à l'hôpital du personnel de la Gecamines.

Lien vers le texte original, intégral

jeudi 10 mai 2007

Kolwezi (et d'autres garnisons du Katanga) : visite d'une commission conjointe EUSEC -FARDC

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 10 mai 2007
Date de première publication sur Internet : 10 mai 2007

Résumé (limité à Kolwezi) :
Une commission conjointe EUSEC (mission de conseils et d’assistance en matière de réforme du secteur de la sécurité de l'Union européenne)-FARDC (....) cette mission (est) chargée de faire l’état des lieux des unités FARDC au Katanga, rapporte radiookapi.net

Les officiers du bataillon de production ont fait part à la délégation mixte l'Union européenne-FARDC de leurs difficultés.

Cette délégation mixte a pour mission de récolter des informations sur les effectifs des unités FARDC basées au Katanga et le matériel à leur disposition.

Après Divuma, la délégation se rend ce jeudi à Kolwezi puis à Fungurume pour une mission analogue.

Article disponible en version complète ("version Lualaba")
* sur "Le Courrier du Lualaba":
Le Courrier du Lualaba
www.lualaba.info: Garnisons du Katanga : visite d'une commission conjointe EUSEC -FARDC

* et sur "La Chronique du Katanga":
La Chronique du Katanga
www.katanga.info: Garnisons du Katanga : visite d'une commission conjointe EUSEC -FARDC.


Lien vers le texte original, intégral

lundi 7 mai 2007

Kolwezi : Vincent de Paul Nyembwe, commandant de l'aéroport, lance un appel au gouvernement...

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 07 (?) mai 2007
Date de première publication sur Internet : 08 mai 2007

Texte intégral :
Congo-Kinshasa: Aéroport de Kolwezi - Vincent de Paul Nyembwe lance un appel au gouvernement
L'aéroport de Kolwezi au Katanga est dirigé par le commandant Vincent de Paul NYEMBWE. Il est secondé par d'autres collaborateurs dont Monsieur Louis MUKEBA.

C'est depuis 2 ans que monsieur Vincent de Paul NYEMBWE joue le rôle de commandant intérimaire de l'aéroport de Kolwezi.
Dès la mort de l'ancien commandant de l'aéroport, le 7 juin 2005.
Il livre ici un aperçu général des activités de son aéroport.
Il parle particulièrement de son état de lieu à la suite de sa réfection totale après les 2 guerres du Shaba : 1977-1978 et les difficultés qu'il rencontre en ce moment.

Après les 2 guerres de Shaba, il y a maintenant plus d'une dizaine d'années, là où il n'y avait pas des vols sur Kolwezi.
C'était des années dures et très difficiles, dit-il.

Même pour le moment, ce n'est que vers la fin de l'année 2004 que l'aéroport de Kolwezi connaît certaines activités.
Donc, nous avons des vols nationaux qui sont réguliers et les vols internationaux qui sont irréguliers.

Cet aéroport a été construit en 1957.
Pour l'instant, il procède à des travaux de réfection.
Question de le revaloriser.
Car il est resté, depuis très longtemps, sans activités, sans vols, sans camps, ni maisons (locaux d'habitation pour le personnel de la RVA Kolwezi) sans bureaux, toilettes, etc.

Cela était dû aux 2 guerres qui ont mis la RVA par terre.
En ce qui concerne la réfection, Monsieur le commandant se concentre sur la réhabilitation du salon d'honneur pour les autorités, un snack bar pour la restauration des différentes personnalités qui voudront manger à l'aéroport.

Des démarches sont en cours auprès de la SNEL pour que le courant revienne à l'aéroport de Kolwezi.
Il y a aussi le problème de la réhabilitation de toutes les maisons de la RVA Kolwezi qui ont été pillées.
C'est un problème qu'ils vont résoudre à long terme.
Pour le moment, il manque des moyens.
C'est pour cette raison qu'il sollicite l'aide du gouvernement pour achever ces travaux.
Le même appel est lancé aux autorités de la place et aux entreprises privées de Kolwezi.
Il a besoin du personnel.

La RVA Kolwezi n'a qu'un seul véhicule pour le transport de ses agents et d'autres activités.

La route Kolwezi à l'aéroport n'est pas en bon état.
En tout cas, tout le monde est appelé à contribuer pour sauver l'aéroport de Kolwezi.

Lien vers le texte original, intégral

samedi 5 mai 2007

Kolwezi : Michel Santos Makelele, Directeur chargé du Développement social : « Anvil Mining s'est aussi investi dans des actions sociales »

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 05 (?) mai 2007
Date de première publication sur Internet : 2007

Texte intégral :
Congo-Kinshasa: Michel Santos Makelele - « Anvil Mining s'est aussi investi dans des actions sociales »

Au moment où la crainte est vraiment grandissante dans le milieu des creuseurs artisanaux exerçant leur métier dans la ville de Kolwezi, l'entreprise minière Anvil Mining vient répondre à certaines de leurs inquiétudes.
Outre le fait que cette entreprise exploite des minerais, elle offre aussi l'emploi à la population de cette ville et pose des actions sociales en faveur de ceux des exploitants artisanaux appelés à quitter cette concession, pourtant leur vache laitière.
Michel Santos Makelele, Directeur chargé du Développement social, l'a dit à "La Prospérité".


Que dites-vous de vous-même ?
Je m'appelle Michel Santos Makelele.
Je suis Directeur chargé du Développement social à Anvil Mining/Kolwezi.

Quel sentiment avez-vous de recevoir les journalistes devant vous ?
Pour nous, c'est toujours dans un cadre de transparence et de rapporter ce que nous faisons afin qu'il soit connu, lu par d'autres personnes.
Donc, pour nous, c'est toujours bon d'avoir un temps pour partager avec les gens qui s'occupent des medias.

Quel est le plan d'action de l'entreprise ?
ANVIL MINING est une entreprise minière oeuvrant à Kolwezi dans l'exploitation industrielle de cuivre.
Elle a un programme social auquel elle consacre 10% de son budget annuel.
Pour l'exécution de son programme social, ANVIL MINING travaille avec une ONG et spécialement dans le développement social qui est PACTE CONGO.
Et pour cette année, nous avons un programme avec PACTE CONGO pour 3 ans.
Notre programme est sur 5 volets, c'est-à-dire, 5 objectifs à atteindre :

1. Le premier objectif est lié à la mobilisation communautaire, bonne gouvernance.

2. Le deuxième objectif est lié à l'accès aux infrastructures de base comme, l'éducation, la santé, l'hygiène, puits d'eau et latrines, stockages des produits agricoles.

3. le troisième est lié à l'amélioration de la sécurité alimentaire et du revenu des ménages par l'agriculture et un programme d'alphabétisation et d'épargne.

4. le 4ème est lié au renforcement des capacités des ONG locales

5. le 5ème est lié à la réduction du risque et nombre d'exploitants artisanaux opérant illégalement dans les concessions.

Voilà par rapport à notre partenaire d'exécution qui est PACTE CONGO les 5 objectifs pour les 3 ans qui viennent.

A part cela, ANVIL MINING a aussi un programme social qui est lié à cet aspect du développement communautaire.
Nous avons aussi un programme de parrainage, de donation mais aussi un programme de renforcement des capacités, des bénéfices sociaux, qui peuvent être apportés au travers des oeuvres dans la ville.

Quelles sont les oeuvres sociales déjà faites depuis que la société existe ?
ANVIL MINING opère à Kolwezi depuis fin 2004 et début 2005.
Elle s'est beaucoup investie dans le social.
Par exemple, la réhabilitation de la chaussée du 3O juin à partir de l'avenue Malu jusqu'au delà de l'Ecole Technique de MUTOSHI.
C'est un travail qui a coûté plus de 200.000$.
Nous avons eu plusieurs donations que nous avons faites dans la ville.
Nous encadrons 10 élèves Boursiers de L'ISTA.
Nous, nous avons eu à sponsoriser les équipes de football, nous avons eu à faire aussi des donations des équipements dans des écoles et accepter des stagiaires dans nos usines, et bien d'autres.

Avez-vous respecté la parole d'honneur des autorités politico-administratives lors de l'incendie survenu dans la carrière de Mutoshi ? Si oui, pourquoi la population est-elle mécontente de votre société ?
En effet, il faut dire que les événements malheureux passés au mois d'avril 2005 où il y avait eu mort d'hommes : 2 personnes dans un de nos Guest-Houses.
C'était vraiment un incendie malheureux pour lequel il est très difficile de faire tomber la faute sur qui que ce soit.
Nous devons comprendre dans le passé qu'est-ce qui était arrivé en 1998. Laurent-Désiré KABILA, par décret présidentiel, a autorisé l'exploitation artisanale dans les concessions minières et depuis lors, l'EMAK est né et il y a aussi d'autres syndicats regroupant des exploitants artisano-miniers.
Ici au Katanga, par la suite, nous avons eu une même situation qui a évolué vers les compagnies industrielles qui sont arrivées et ont acheté les concessions sur lesquelles ils ont trouvé les creuseurs et socialement parlant, nous n'avons pas le droit d'expulser des personnes que nous trouvons sur notre concession sans apporter une solution alternative.

C'est ainsi que dans le souci d'apporter les alternatives au développement des artisans miniers que sont nés des comités de pilotage au niveau de la province du Katanga et ANVIL MINING a joué son leadership.
Nous avons pu, par impulsion du Gouverneur de l'époque, M. KISULA NGOY, créer un comité de pilotage au tour de l'exploitation illégale des concessions minières par des artisans et c'est ainsi qu'il y a eu déjà une piste de solution proposée où on a pensé obtenir du gouvernement des concessions minières qui pour au minimum une période de 5 ans devraient être cédées à l'exploitation artisanale.
Ceci pourrait permettre aux personnes exploitant qui rencontrent le même problème des creuseurs dans leurs concessions.
Et si donc avec alternative d'obtenir de la GECAMINES des concessions non exploitées pour les remettre à des artisans.
Cela permettrait de combattre la présence des miniers artisans sur nos concessions.

Mais, à coté de cela, le programme social d'ANVIL MINING a pu permettre déjà de mobiliser 30 femmes qui, aujourd'hui, sont entrain de produire des légumes qu'elles vendent à ANVIL MINING et aux autres.
C'est une coopérative qui arrive à produire au moins 500$ par semaine.
Nous avons pu lancer la production des graviers avec 45 personnes, la cible était de 130 personnes, mais nous avons commencé avec 45 personnes qui sont converties en producteur des graviers.

Nous avons travaillé avec PACTE CONGO et avons démobilisé 45 femmes qui aujourd'hui pratique l'agriculture à KABOY à 13 Km de KASOLO.
Et voilà les pistes des solutions pour proposer une alternative à des creuseurs qui étaient habitués à travailler dans des trous insécurisés ou pour des raisons d'éboulement mouraient à long terme par aspiration des poussières fines, et pourraient devenir malade sans jamais savoir se soigner.

Peut-on connaître le nombre des personnes engagées ?
ANVIL MINING a engagé 240 personnes.

En parlant des pistes des solutions, est-ce par amour ou par intérêt caché ?
ANVIL MINING est d'abord une société privée qui fonctionne pour générer de l'argent.
Nous sommes une société.
Donc, nous faisons le Business.
Nous ne sommes pas une oeuvre de charité.
Nous asseyons de gagner notre argent mais à part cela, nous avons un programme social qui est là pour le développement des communautés locales et le développement social.
C'est juste pour devenir une balance par rapport à ce que nous créons contre les problèmes dans une société.
La présence d'une entreprise minière évidement crée aussi de l'emploi.
Un emploi dans les mines génère 4 à 5 autres emplois dans d'autres secteurs, ça peux être un électricien, un mécanicien, un cordonnier, un maçon, un chauffeur dans la mine, il s'installe et apporte à d'autre un métier.
Mais, à cela, nous avons aussi un programme social qui est là pour atténuer l'import des mines.

Quelles sont vos difficultés ?
Kolwezi, il faut dire, c'est une ville difficile dans laquelle nous travaillons.
Nous savons que 75% des creuseurs se trouvant sur notre concession proviennent de KASOLO et nous connaissons que la situation économique en ce moment dans tout le pays est difficile : accès à l'eau potable, à l'électricité, ce sont des choses parfois difficiles.
Nous avons beaucoup de gens qui sont sans emploi et qui attendent quelque chose de la part des différentes entreprises minières.
Tout le monde espère avoir un emploi dans une compagnie minière, mais ce n'est pas toujours facile.
Aujourd'hui avec les technologies qui ont beaucoup avancé, nous ne reviendrons plus à l'époque de la GACAMINES où il y avait 20.000 employés. C'est très difficile même pour les mêmes productions.
Jamais 20.000 employés dans les sociétés minières.

Donc, aujourd'hui, les mines travaillent et considèrent qu'il y a d'autres défis.
C'est l'environnement et le développement social auxquelles elles sont beaucoup plus attentives à 20 ou 30 ans à l'époque de la GECAMINES.
Donc les choses ont changé, nous sommes entrain d'oeuvrer dans un milieu où la pauvreté est prononcée.
Mais, nous espérons qu'avec l'aide du gouvernement et nous avons des choses qui vont se lever ensemble avec le développement des mines.

Quelles sont vos relations avec d'autres entreprises en particulier avec la Gécamines ?
En ce moment, nous sommes membre d'un comité de pilotage autour de la problématique des creuseurs.
Dans ce comité, vous rencontrez toutes les grandes sociétés de la place dont ANVIL MINING, DCP, K.O.L., BAZANO et autres, plus TFM et autres services de l'Etat comme la Division des mines, la mairie, l'EMAK, la SESCAM, SNKK, les chefs traditionnels.
Donc, nous nous retrouvons, néanmoins, entrain de partager certaines difficultés en expérience aussi avec les autres partenaires ou intervenants dans le secteur minier.
Mais qu'à cela ne tienne nous sommes tous unis, entrain de voir le développement de Kolwezi, voir comment nous coalise, comment mettre nos efforts ensemble pour le développement social de la ville de Kolwezi.

Votre mot de la fin ?
C'est comme je vous ai dit, nous avons un programme de 3 ans avec l'ONG PACTE CONGO.
Il y a beaucoup de choses que nous pourrions arriver à faire mais seul nous ne saurons pas. Il faudra entrer justement avec d'autres.

Lien vers le texte original, intégral

vendredi 4 mai 2007

Kolwezi : Dr JC Ntembele, « Mwangeji est véritablement un Hôpital de Référence »

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 04 (?) mai 2007
Date de première publication sur Internet : 07 mai 2007

Texte intégral :
Congo-Kinshasa: Des actions louables à Kolwezi -
Dr JC Ntembele, « Mwangeji est véritablement un Hôpital de Référence »

S'il y a des actions qui méritent d'être citées, il y a des travaux qui sont réalisées dans la ville de Kolwezi, province du Katanga.
Autrefois négligé, abandonné, l'hôpital de Mwangeji est aujourd'hui fréquentable.
Cela, depuis que le Docteur Jean-Claude Ntembele a été désigné comme Médecin-Directeur de cet Hôpital général de référence Mwangeji.

Abordé par "La Prospérité", il a parlé de ses actions que nous vous laissons découvrir.


Qu'est-ce que nos lecteurs peuvent connaître de vous ?
Je m'appelle Jean-Claude NTEMBELE.
Je suis Docteur, Médecin Directeur de l'Hôpital Général de Référence Mwengeji, ici à Kolwezi.

Combien d'années êtes-vous à la tête de cet hôpital ?
C'est la quatrième année que je suis à la tête de cet hôpital.
J'ai été affecté ici précisément, le 19 juillet 2003.
Mais, j'ai débuté le travail le 21 Août 2003.

Dans quel état l'aviez-vous trouvé?
Oui, j'ai trouvé l'hôpital dans un état de délabrement total.
Vraiment, c'est différent avec l'état actuel.
Les témoins, c'est la population elle-même.
Donc, en voyant seulement l'état des murs, on peut dire que Mwengeji est redevenu, enfin, un hôpital de référence.

La première des choses quand je suis arrivé, outre l'électrification qui est la première réalisation, vous allez vous rendre compte, qu'à l'entrée de la porte de l'hôpital, il y a un grand espace vide à parcourir.
Donc, partout, c'était l'obscurité.
Mais, nous nous sommes battus pour installer le courant et mettre des tubes de manière à permettre aux gens à bien voir.
Donc, c'était ma toute première réalisation juste à 2 jours de mon arrivée.
C'était avec un peu d'argent que nous avions eu qui nous avait aidé d'installer le courant.
C'est que, nous nous sommes dits qu'avec ce peu, faisons déjà quelque chose et nous avons dénommé cette opération là :
« Opération Eclairons Mwengeji ».

La deuxième réalisation fut le problème de paiement.
Ce que les gens touchaient ici comme prime avant étaient de l'ordre de 300 FC.
Femmes de ménage 200 à 300 FC.
Mais, lorsque je suis arrivé, avec le concours de tous, nous nous sommes mis au travail.
Comme j'avais trouvé 2 mois d'arriérés, dans un mois seulement après mon arrivée, et avec le peu que nous avons eu à faire, la confiance renaissait déjà.
La confiance a été là et, avec mon personnel, nous nous sommes organisés pour payer de 300 FC à 3.000 FC.
Il faut dire qu'en médecine, il ne suffit pas seulement de donner la quinine à quelqu'un, mais c'est aussi et surtout le cadre.
Si nous pouvons être en mesure d'arranger le cadre pour que ceux-là qui sont loin viennent. C'était notre deuxième réalisation.

Nous sommes arrivés à un pavillon qui était sale mais nous avions réussi à repeindre les murs et à repeindre tout le pavillon.
Après, nous avions pris la maternité où nous avions eu la première visite ministérielle conduite par le Ministre des Mines, Ingele IFOTO et il nous avait demandé si ce travail a été fait par nous.
Nous lui avions dit : "Oui, ce sont les efforts de mon personnel et ainsi que de moi-même".
C'est depuis le 6 septembre.
Nous n'avions encore reçu aucun don de qui que ce soit.

C'était juste après le passage du ministre que nous avions commencé à voir les responsables des Mining commencer à défiler ici :
celui qui est arrivé en 1er, c'est le Groupe BAZANO, Katanga Mining, LKMT en sigle,
visite effectuée le 9 novembre 2005.
KOL, le 10 janvier 2006.
KSS, DGI en 2006.
l'Ambassadeur Itinérant NGUEJ qui nous a remis une ambulance au nom du Président de la République, Joseph KABILA, en date du 3 juillet 2006.

Les anciens de Kolwezi qui avaient emmené un microscope, DCP, les oeuvres comme 2 corbillards et l'endurance écrits don de Joseph K. Président.
Après ça, nous n'allons pas oublier le groupe BAZANO qui est venu nous assister en achevant certains bâtiments pour la peinture.

Même les photos sont là qui peuvent indiquer comment était l'état de cet hôpital dans le temps et aujourd'hui.
Donc, ce que nous demandons à tous ces Mining qui veulent bien nous assister, c'est de s'adonner.
Avec ça, notre personnel peut trouver son compte.
A vrai dire, dans le District de Kolwezi, il y a 8 zones de santé pour l'Etat, et c'est le seul hôpital qui représente l'Etat ici à Kolwezi.
Alors ça reçoit toutes les couches de la population, les pauvres, les moyens et les riches.

Nous avons eu aussi la visite du sénateur Patrick KA KUATA qui nous a apporté le kit informatique.
Nous en profitons pour dire merci à tous ces gens qui tant moralement, spirituellement et financièrement nous ont vraiment aidé, l'ambassadeur nous a aussi emmener un lot de médicaments, quelques draps que nous avons aujourd'hui dispatché avec quelques autres centres de l'Etat et le dernier don que nous venions de recevoir avec notre gouverneur, c'est le frigo mortuaire.

Quelles sont vos difficultés ?
Les difficultés sont multiples.
Quand les gens viennent pour se faire soigner, une fois guéris et n'ayant pas d'argent sur place, ils laissent leurs histoires comme vélos, chaussures que nous gardons et qui jusque-là ne sont jamais retirés.

* * * *
Note de "La Gazette de Kolwezi" :
nous sommes (depuis ce jour) à la recherche des coordonnées de ce Dr !

Lien vers le texte original, intégral

Kolwezi - Tshot Rukemb - « Il nous faut des moyens supplémentaires à la DGI » !

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 04 (?) mai 2007
Date de première publication sur Internet : 07 mai 2007

Texte intégral :
Congo-Kinshasa: Kolwezi -
Tshot Rukemb - « Il nous faut des moyens supplémentaires à la DGI »

Soucieux de voir le service qu'il contrôle réaliser davantage des recettes, M. Tshot Rukemb, Chef de Division des Impôts et Chef du Centre de Kolwezi s'est prêté aux questions de "La Prospérité".

Sans état d'âme, il parle des difficultés qu'il rencontre dans l'accomplissement de son devoir, celui de servir d'abord l'Etat congolais.
Il a noté cependant qu'en dépit de moyens rudimentaires, la DGI/Kolwezi réalise des recettes qui dépassent de loin ce que d'autres provinces réalisent par mois. Ci-après, l'interview qu'il a accordée à La Prospérité


Pouvez-vous vous présenter auprès de nos lecteurs ?
Je réponds au nom de M. TSHOT RUKEMB.
Je suis chef de Division des Impôts et Chef du Centre de Kolwezi.

Combien d'années de service avez-vous déjà passées ici ?
Il faut dire que depuis que je suis là, j'ai déjà totalisé 3 ans de services.

Pourriez-vous nous dire quelles sont les difficultés que vous rencontrées ?
Les difficultés sont énormes.
Notre administration fonctionne graduellement encore au niveau assez rudimentaire comme vous voyez.
Nous n'avons pas de véhicules pour nous déplacer et ça fait une difficulté importante.
Nous n'avons pas de contrôleurs sur place à Kolwezi, nous en avons à Luilu, de l'autre côté de Lualaba jusqu'à Kakanda, Luidi, et Mutshatsha.
C'est là que nous devrions aller, mais nous ne savons pas nous déplacer pour atteindre tout ce monde parce qu'on n'a pas de moyen de transport.

Une autre difficulté, c'est que notre machine informatique pose problème pour son fonctionnement.
Nous devrions nous débrouiller pour faire des notes, ce qui n'est pas bon.
Or, les notes doivent être informatisées pour permettre leurs suivis.
Et quand on n'a pas de machines informatiques, n'importe qui peut se faire un document au nom du service des impôts.
C'est très dangereux.

Donc, nous sommes en grand danger.
Une autre difficulté, c'est que notre bureau est complètement endommagé.
Il nous faut quelque chose pour remplacer les tuiles parce que les tôles qui sont là, sont des vielles tôles qui suintent partout.
Tout ça fait l'ensemble de problèmes que nous avons et nous essayons malgré nous de nous battre pour pouvoir travailler calmement.

Qu'avez-vous déjà fait depuis votre avènement jusqu'aujourd'hui au service ?
Je suis administratif.
Je suis là pour un temps jusqu'à ce que mon mandat sera terminé.
Et donc, je dois partir.
Mais, ce qui est vrai, ce que nous nous efforçons de réaliser et maximiser les recettes.
Quand je suis arrivé ici en 2004, au mois de mars, les recettes mensuelles faisaient à peine 11.000 $us.
Et les mois qui ont suivi, nous sommes allés un peu plus loin de 11.000 $ à 15.000 $ par mois et progressivement, on est monté avec l'apport des nouvelles sociétés qui sont arrivées sur place.

Aujourd'hui, nous réalisons facilement 200.000 à 300.000 $.
Donc, on a fait des efforts énormes et on essaie d'encadrer les agents que nous avons pour que chacun comprenne qu'il y a un intérêt de l'Etat qu'il faut d'abord mettre au-dessus de toutes choses bien que le paiement ne suive pas nécessairement.
Mais, on s'efforce pour que le travail soit fait correctement.

Avez-vous combien de travailleurs à la DGI Kolwezi ?
Il y a un problème sérieux qui se pose au niveau de Kolwezi parce que quand Kolwezi se mourait, tout le monde ne voulait plus y rester.
Ils étaient tous partis.
Tous les agents étaient pratiquement partis et il n'en restait plus que 3 à 4.
Tout le monde avait demandé des mutations.
Ils étaient partis à Lubumbashi, Likasi et partout, si bien qu'aujourd'hui, sincèrement, il doit y avoir 6 agents : une dame, il y a MM. KASONGO, MPIANA, KIEATA et BULAYA comme agents plus les 3 Chefs de Bureau.

Compte tenu de cette difficulté, on avait demandé auprès de la hiérarchie de nous permettre de prendre quelques stagiaires.
On en a pris 5 à une dizaine qui sont arrivés ici.
Les engagés réels sont au nombre de 6 plus les 3 Chefs de Bureau et moi-même.
Or, Kolwezi c'est un Centre très important.
Nous devrions seulement envoyer les agents à travers l'intérieur.
Mais, on ne parvient pas à le faire, parce qu'on n'a pas de moyen de transport.
On n'a pas assez d'effectif sur nous.

Avez-vous un mot de la fin ?
Nous demandons que les autorités puissent nous aider.
Kolwezi est en train de faire beaucoup de recettes.
Aujourd'hui, en comparaison, Kolwezi dépasse beaucoup de provinces.
Je vais citer quelques-unes : Maniema, Bandundu etc.
Mais, on devrait donner des moyens conséquents pour que Kolwezi soit aussi à même de pouvoir rentabiliser ses potentialités.

Mais, les moyens qu'on lui donne ne sont pas suffisants.
Dernièrement, le Directeur nous a promis un moyen de transport que nous espérons d'ici là.
Seulement, on a mis à notre disposition une jeep qui peut éventuellement nous aider à mieux travailler.

Lien vers le texte original, intégral

jeudi 3 mai 2007

Prison de Dilala (Kolwezi) : un Burkinabé "sans papier" et sans ressource sollicite l'aide de tous pour retourner au Burkina-Faso

Source : un correspondant bénévole de Kolwezi
Date de survenance : depuis la mois d'avril 2007...
Date de première publication sur Internet : 03 mai 2007, ici

Exclusif "La Gazette de Kolwezi" : un ressortissant du Burkina-Faso, "sans papier", emprisonné depuis un mois sollicite son rapatriement :

Message reçu de soir de Kolwezi :
- - - - - - - - -
Depuis bientôt un mois, un frère et ami burkinabé, du nom d’IBRAHIM, est en détention à la prison de Dilala, dans notre ville de Kolwezi, province du Katanga, République Démocratique du Congo….

Motif : c’est un « sans papier » (il ne dispose d’aucun passeport).

Il sollicite auprès du Gouvernement et des ONG des Droits de l’Homme (locales, nationales, internationales) son rapatriement dans son pays d'origine.

Voici les 2 numéros de téléphone de membres de sa famille, au Burkina-Faso :
00 226 503 70 418 et 00 226 407 13 304.


Je salue tous les amis défenseurs des Droits de l'Homme du monde.

Armand Amala Hosila
Association des familles féminines et masculines, du réseau ormes IDH, et représentant du Système De Veille (SDV en sigle) à Kolwezi, participant à l'atelier sur la Cour Pénale Internationale
Téléphone : 00 243 81 352 40 28.
Courriel : halamosi@hayoo.fr
- - - - - - - - -