lundi 29 mai 2006

Tension à Kolwezi autour de la malachite

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 28 mai 2006
Date de première publication sur Internet : 29 mai 2006

Résumé :
Tension à Kolwezi autour de la malachite

Une vive tension a été observée le week-end à Chamubenda, localité située à une quinzaine de kilomètres de la ville de Kolwezi, au Katanga. Des creuseurs en colère ont mis le feu à un véhicule de la Gécamines pour protester contre la confiscation par un commandant de la garde industrielle de cette entreprise de quelques kilos de leur malachite.

L’information a été livrée par le maire adjoint de la ville de Kolwezi. Selon la source, ledit commandant de la garde industrielle avait surpris un groupe de creuseurs entrain de charger de la malachite à bord d’un camion. Sur le champ, celui-ci a décidé de saisir le véhicule et la cargaison. Après discussion, les creuseurs auraient remis un pourboire de 60 000 francs congolais pour obtenir la libération de leur minerai. Le commandant a empoché l’argent tout en refusant de remettre la malachite.

Se sentant menacé, il a demandé du renfort. Les éléments de la police militaire qui ont accouru ont tiré en l’air pour disperser les creuseurs. Profitant du sauve-qui-peut s’en est suivi, le commandant de la garde industrielle de la Gécamines a pris lui aussi la poudre d’escampette, abandonnant un véhicule de son entreprise. Revenus sur le lieu, les creuseurs n’ont trouvé d’autre solution que de mettre le feu au camion.

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jeudi 11 mai 2006

le maire de Kolwezi suspendu de ses fonctions par le gouverneur du Katanga

Source : AllAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 8 mai 2006
Date de première publication sur Internet : 11 mai 2006

Résumé :
Congo-Kinshasa: Katanga : le maire de Kolwezi suspendu de ses fonctions

Le gouverneur de la province du Katanga, Urbain Kisula Ngoy, vient de suspendre préventivement de ses fonctions le maire de Kolwezi, Evrard Mumba. La décision est consignée dans l'arrêté n° 2006/0027 que le gouverneur de province a pris. Elle a été rendue publique le lundi 8 mai 2006.

Cette mesure, lit-on sur cet arrêté, est consécutive aux manquements graves qu'on lui reproche dont le refus de recevoir les creuseurs de diamant.(Note de Kolwezi-FIR : creuseurs d'hétérogénite ou de malachite, PAS de diamant, absent du sol de la région !...)

Cette attitude n'a pas du tout été appréciée par le gouverneur de province : elle n'a pas favorisé la recherche des solutions au problème de creuseurs et a frustré ces derniers qui sont descendus dans la rue pour manifester leur mécontentement.

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mercredi 10 mai 2006

Blocage à l’ISTM de Kolwezi.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : fin avril-début mai 2006
Date de première publication sur Internet : 10 mai 2006

Résumé :
Blocage à l’ISTM Kolwezi.

Situation confuse à l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) de Kolwezi.

Depuis deux semaines, les étudiants de cet établissement refusent d’accéder aux auditoires.

Ils exigent le départ de l’ancien comité de gestion accusé de mégestion.

D’après nos sources, les membres de ce comité de gestion refusent de faire la remise et reprise avec le nouveau comité de gestion nommée par le ministère de tutelle. Le blocage persiste malgré la médiation du maire de la ville et le passage du vice gouverneur du Katanga chargé de l’économie et finance.

+ fichier audio à télécharger sur le site de Radio Okapi

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mercredi 26 avril 2006

Deux agents d'une compagnie minière brûlés vifs au Katanga , à Kolwezi

Source : DigitalCongo.net, Le Phare
Date de survenance : 25 avril 2006
Date de première publication sur Internet : 26 avril 2006

Texte intégral :
Une forte tension prévaut actuellement à Kolwezi au Katanga où il est signalé que deux agents d’une société minière ont été brûlés vifs par la population instiguée par des responsables d’une compagnie concurrente

Deux agents de la compagnie manière canadienne Avril Mining ont été brûlés vifs mardi dans l’incendie des locaux de l’entreprise, déclenché par des mineurs illégaux à Koiwezi, dans le sud est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source officielle.

“Des creuseurs illégaux, qui avaient été chassés d’un site de la société, ont mis le feu à des locaux où se trouvaient un cuisinier et agent de sécurité. Il n’ont pas pu sortir et ont été brûlés vifs », a déclaré à l’AFP le vice- gouverneur du Katanga, Diemu Tchikez, joint par téléphone à Kolwezi, à 250 km au nord-ouest de Lubumbashi, capitale de la province.

« Les creuseurs avaient été chassés la veille de la concession de veuille et ils ont affirmé que les vigiles de la société avaient jeté l’un des leurs dans un puits », a expliqué M. Tchikez, indiquant que cette version de l’expulsion était contestée par les agents de la société de sécurité, engagés comme sous-traitants par Anvil.

Mais, selon un témoin de l’intervention des agents de sécurité, joint par l’AFP, « les vigiles ont jeté un mineur, Kayembe Mokoji, dans un trou d’eau de la mine et il s’est noyé ».

A l’annonce de la mort de ce mineur, les habitants de son quartier se sont dirigés vers la mairie de Koiwezi, où ils n’ont pas été reçus selon des témoins, avant de marcher vers les locaux d’Anvil Mining.

Cette société minière, qui exploite depuis plusieurs années des gisements de cuivre au Katanga, s’est récemment installée à Kolwezi où elle a obtenu une concession d’où elle tente de chasser les mineurs artisanaux.

Le vice- gouverneur a indiqué qu’il allait s’entretenir dans la journée avec le syndicat des Exploitants miniers artisanaux du Katanga (Emak) pour « apaiser la situation ».

« Mais il est inacceptable de voir des creuseurs incendier des locaux. Nous condamnons ces actes”, a-t-il déclaré, appelant a « sécuriser les investisseurs » en RDC.

De son côté, l’Emak dénonce régulièrement des expulsions brutales de mineurs de sites qu’ils exploitaient sans contrainte depuis des années.

Selon des organisations non gouvernementales internationales, de 50.000 à 70.000 « creuseurs illégaux » travaillent dans les carrier du Katanga, d’où ils extraient de l’hétérogénéité (minerais mélanges) qu’ils vendent à des négociants intermédiaires ou à des sociétés, qui se sont multipliées à la faveur de la flambée des cours mondiaux du cuivre.

A Kolwezi, au coeur de la ceinture de cuivre du Katanga, plusieurs sociétés internationales ont obtenu récemment des concessions, via la création de joint-venture avec la Générale des mines et carrières (Gécamines), société nationale qui a longtemps détenu le monopole de l‘exploitation du cuivre avant de s’effondrer à la fin des années 80.

Plusieurs contrats, qui accordent une exonération fiscale totale et un transfert de titres miniers à des sociétés internationales, ont été dénoncés en juin 2005 par une mission parlementaire congolaise, qui a exigé en vain leur renégociation ou leur résiliation.

La ville de Koiwezi située à 300 km de Lubumbashi a connu hier une ambiance particulière. De nombreux creuseurs indépendants de cette ville katangaise ont investi la rue pour protester contre le meurtre de l’un de leurs dans des conditions inacceptables. Le siège de la compagnie canadienne Mining dont des membres sont cités parmi les responsables de cette mort a été saccagé. L’hôtel hébergeant de nombreux agents de cette entreprise a été brûlé avec deux de ses occupants.

Toutes ces précisions ont été livrées à la Tempête des Tropiques par des correspondants locaux. Radio Okapi dans ses divers journaux en a aussi fait allusion. Ces différents témoignages ont reconnu la vive tension perceptible hier mardi 25 avril sur toute l’étendue de Kolwezi où le vice-gouverneur du Katanga, le Pprd Tshikez Diemu, un ancien de cette ville pour y avoir donné le cours de français à l’école secondaire de la Gécamines, est allé calmer la tempête. Déjà, pendant la journée d’hier, les creuseurs auxquels s’étaient associés d’autres jeunes tenaient à investir la mairie, les forces de l’ordre les en ont dissuadés en tirant plusieurs coups de feu en l’air.

Ce meurtre est survenu à un moment où la population locale rumine de colère contre ceux qui ont précipité la Gécamines dans l’abîme. La plupart de ces anciennes installations ont été bradées. De nouvelles unités ont été créés avec la bénédiction des dignitaires katangais bien connus sur les sites de ces usines ayant fait jadis la fierté de la province cuprifère et du pays. Sensibilisée ces derniers temps par la société civile, cette population entend se venger contre ces pourfendeurs lors des élections.

Kolwezi compte à côté de Likasi, Kambove, Kipushi, Kakanda, parmi les entités administratives ayant hébergé des usines, mines et autres infrastructures modernes de la Gécamines. A l’heure qu’il est et à la suite d’une mauvaise politique de la terre brûlée, ces villes ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes.

(Ern) MKM | Le Phare

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lundi 24 avril 2006

La situation des droits de l'homme en avril 2006 (Relevé de la MONUC à Kolwezi )

Source : MONUC
Date de survenance : 24 avril 2006
Date de première publication sur Internet : 18 mai 2006

Résumé :
Extrait concernant Kolwezi :

Incidents impliquant la PNC et certaines de ses branches

55. Le 24 avril 2006, suite à un incident opposant des ouvriers creuseurs des mines et la société multinationale d’exploitation des mines « Anvil », la Police de Mines a tiré sur des manifestants à Kolwezi -360 km de Lumumbashi- , tuant deux personnes. Les ouvriers locaux qui travaillent dans les mines protestaient, contre l’exploitation minière d’Anvil dans la ville, après qu’un ouvrier clandestin s’est noyé en essayant d’échapper d’un gardien de sécurité. Quand la manifestation est devenue violente –des maisons d’employeurs d’Anvil ont été mises en feu – la police de mines a commencé à tirer sur les manifestants.

MONUC Division des Droits de l'Homme


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mercredi 5 avril 2006

Grogne des employés de la compagnie de construction du Congo (CCC) à Kolwezi

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 5 avril 2006...et avant
Date de première publication sur Internet : 5 avril 2006

Résumé :

A Kolwezi, Ils sont environ 60 employés de la compagnie congolaise de construction , CCC en sigle, qui se plaignent d’arriérés de salaires.

Ceux-ci travaillent à la réfection du stade Diur dans la commune de Manika.

Depuis les derniers salaires perçus au mois de décembre, l’employeur ne fait que les nourrir des promesses.
A bout de patience, ils exigent d’être payés dans le plus bref délai.

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mercredi 8 mars 2006

Exclusif "La Gazette de Kolwezi" : Message des prêtres du diocèse de Kolwezi à leurs fidèles et aux "hommes de bonne volonté"

Source : un correspondant (laïque) de Kolwezi
Date de survenance : 7 mars 2006
Date de première publication sur Internet :
6 juillet 2006

Texte intégral ! :

DIOCESE DE KOLWEZI.

MESSAGE AUX FIDELES CATHOLIQUES ET AUX HOMMES DE BONNE VOLONTE.

Kolwezi, « si tu savais le Don de Dieu………….. » Jean 4,10

PREAMBULE

Nous prêtres de Kolwezi réunis pour une récollection à Nzilo le 7 Mars 2006, avons saisi cette occasion pour réfléchir sur l’avenir de la ville de Kolwezi et ses environs. Cette réflexion fait l’objet du présent message.

En effet, dans le cadre de la mission prophétique qui est la notre, fidèles à l’engagement de l’Eglise dans l’interpellation constante pour défendre la dignité humaine et le bien commun, en cette période préélectorale, notre message se veut une expression de notre aspiration à un avenir meilleur pour notre ville.

I. LES SIGNES D’ESPERANCE.

Sortant des cendres de la guerre de 1978 (guerre dite « de six jours »), du pillage général de 1991, de la chute de la Gécamines qui a entrainé une grande paupérisation de la population, la ville de Kolwezi semble revivre :
- Les commerces semblent prospérer ;
- Le transport en commun revit timidement ;
- Les kiosques et boutiques poussent comme des champignons ;
- Facilité de communication par l’implantation du téléphone cellulaire ;
- Naissance d’un centre universitaire et autres Instituts Supérieurs ;
- Libéralisation de l’exploitation minière ;
- Eveil spirituel : des manifestations spectaculaires des attitudes religieuses ;
- Proliférations de stations radios locales.

Ces signes d’espérance contrastent hélas, avec une situation inquiétante, des réalités dangereuses qui augurent un avenir sombre pour cette ville et ses environs.

II. LES INQUIETUDES.

2.1. Sur le plan spirituel.

Nous assistons à :

- L’implantation des lieux de culte à des endroits peu recommandables : anciens ateliers, anciens magasins ou bars, maisons d’habitation, bureaux officiels et publics destinés à l’administration des cités, etc. .. sont transformés en lieu de culte.
- La superstition et les manipulations des consciences par des charlatans dits prophètes : multiplication des accusations des enfants « sorciers » et des vieilles « sorcières », marchandage de la foi…
- L’expansion des œuvres de la chair (Ga.5, 20-21) : la magie, la haine, les divisions, la prostitution, etc.…
- La création des places dites « Permanence de prière 24h/24h », faisant délaisser à plusieurs leurs responsabilités sociales.

2.2. Sur le plan social.

a). Infrastructures :

- Enclavement de la ville : les routes de liaison (Kolwezi-Lubumbashi / Kolwezi-Kasaji /
Kolwezi-Kamina / Kolwezi-Lubudi, etc.…) sont fortement endommagées. De même les routes intérieures de la ville sont dans un état lamentable.
- Installation des fours et fonderies des minerais en plein quartier d’habitation au sein de la
ville.
- Les coupures intempestives d’eau et de courant électrique. Les délestages de plus en plus
nombreux sur toute la ville à cause de la vétusté et d es surcharges des transformateurs.

b). Education :

- La déscolarisation des enfants de plus en plus observée par manque des moyens financiers des
parents.

c). Santé :

- Les soins médicaux ne sont pas garantis suite au manque des médicaments et délabrement de
certaines anciennes grandes formations hospitalières.

d). Droits de l’homme :

La situation des Droits de l’homme à Kolwezi est vraiment alarmante :

- Les arrestations arbitraires des citoyens sont monnaie courante ;
- Les mauvaises conditions de détention dans les cachots (homme, femme et enfants dans une même cellule) et la prison ressemble à un mouroir vu l’état du lieu et les traitements dégradants des détenus : privation des repas aux détenus quand leurs familles n’auraient pas au préalable payé 500 FC aux geôliers en apportant le repas et privation de visite aux prisonniers pour les mêmes conditions ;
- L’intimidation des justiciables dans certaines juridictions ;
- Le conflit de compétence en matière de justice.

La lutte pour la dignité, le respect des droits fondamentaux, le respect des libertés individuelles et collectives à Kolwezi est loin d’être gagnée sans le concours de tous les acteurs de la vie sociale. Nous en appelons aux organisations de défense des droits de l’homme à assister la pauvre population.

2.3. Sur le plan de Constructions et Assainissement.

La ville de Kolwezi a été construite selon les normes urbanistiques. Ses maisons et ses voies de communication prouvaient à suffisance des études techniques définissant un tracé exact. Aujourd’hui nous assistons à un spectacle désolant que présente notre ville :

a). La détérioration avancée des routes comme nous l’avons signalé ci-haut.
- Des villages et des cités sont enclavés ;
- Les bouchages des caniveaux et des bouchages d’égouts ;
- Des routes sont établies empiriquement et circonstantiellement.

b). Les constructions anarchiques :
- Des boutiques, débits de bière, baraques, kiosques sont érigés devant des maisons obstruant la
beauté de ces dernières.

- Le non respect de l’emprise, c’est-à-dire la distance (6m) qui doit exister entre la chaussée et
l’habitation. Cette emprise est la partie réservée à l’Etat pour l’électrification, l’adduction
d’eau, la téléphonie, mais aussi chaussée pour piétons.

c). La vente des espaces verts.

- La vente et l’achat sans honte ni gène de la grande place de la poste ont offusqué plus d’une
personne. Quel que soit le type de bâtiment à y ériger, a-t-on songé au fait que c’est un grand rond point où la visibilité des conducteurs et des piétons doit être maximale ? A-t-on songé au fait que cet espace vert contribuait largement à la lutte contre l’érosion ? En outre, c’est une place historique pour les meetings des associations, mouvements, loisirs, kermesse…
- Les constructions des boutiques à la « place Malou » continuent à surprendre les habitants de Kolwezi. Voici son état des lieux :
Le réseau des égouts du Quartier Industriel aboutit en ce lieu. La nature du sol n’y permet pas de construction, l’avancée dangereuse de l’érosion a déjà attaqué les fondations des bâtiments… Les arrêts de bus son déplacés transformant l’ilot de parterre en route occasionnelle.

2.4. Sur le plan d’exploitation minière.

Nous assistons à Kolwezi à une intense activité minière de la part des multinationales, des artisans miniers et des négociants. Cette exploitation s’avère être sauvage, accélérée et abusive :
- Pas de transparence dans la production et l’exploitation ;
- Pas de transparence dans les retombées financières pour la ville ;
- Une présence massive des femmes et des enfants dans les carrières et mines ;
- Le transport inadéquat des jeunes gens (Nkwanda) qu’on amène dans les carrières comme des bêtes à l’abattoir ;
- Pas de prévision de sécurité sociale pour l’avenir de ces « Nkwanda » ;
- Exposition aux irradiations : pas de matériel approprié pour cette exploitation ;
- Expositions aux IST et VIH – Sida.

III. RECOMMANDATIONS.

1. Aux Gouvernements et autorités locales :

- Gérer la ville de Kolwezi dans la transparence et pour l’intérêt de la population toute entière ;
- Protéger spécialement les justiciables de l’arbitraire : les cachots et la prison s’emplissent des innocents sans défense. Les détenus ont le droit de recevoir la nourriture de la part de leurs familles sans payer ;
- Arrêter les tracasseries de la population en matière des taxes fantaisistes qui du reste souvent ne rentrent pas dans la caisse du trésor public et donc n’améliorent en rien la vie sociale ;
- Promouvoir les droits et libertés des citoyens à Kolwezi ;
- Lutter contre les squatters, c’est-à-dire ceux qui occupent anarchiquement les places publiques pour y ériger des propriétés privées : la place de la Poste, la Place Malou sont des biens de toute la population. Personne ne peut s’en arroger le droit de propriété comme si Kolwezi lui appartient. Tout doit être mis en œuvre pour que les occupants de ces places déguerpissent ;
- Arrêter les constructions et implantations des fonderies et autres usines minières dans nos quartiers résidentiels ;
- Que le service de cadastre ouvre des nouveaux lotissements en dehors de l’ancienne ville pour des éventuelles constructions des établissements d’éducation ou des usines et autres…
- Que les autorités locales veillent à divulguer le code minier à Kolwezi et ses environs et qu’elles fassent arrêter sans délais la présence des enfants et des femmes dans les carrières et mines.

2. Aux multinationales et négociants des pierres.

La population de Kolwezi n’est pas passive : elle doit jouir des avantages de votre exploitation minière notamment par :
- L’assainissement de son environnement ;
- La réfection des routes que vos camions poids lourds ne cessent de défoncer ;
- La participation à la fourniture en énergie électrique, en eau (les transformateurs électriques et les pompes). Il y a des cabines électriques qui ont flanché à cause des fonderies et usines en pleine ville ;
- Le respect de la dignité humaine : il y a des très mauvaises conditions de transport des travailleurs, pas de contrat de travail.
Nous crions haut et fort contre l’utilisation des enfants et des femmes dans les carrières pour assouvir à moindre frais votre appétit des pierres et de l’argent, semant la mort dans ce qui doit assurer l’avenir de la ville de Kolwezi et de notre société.

3. A la population.

Oh, peuple de Kolwezi, si tu savais le don de Dieu…, tu ne laisserais pas sucer tes richesses naturelles comme si tu étais une vache à lait, tu ne laisserais pas mutiler tes enfants, atrophier les femmes, tu resterais éveillé, tu ne te laisserais pas faire. Mets en place des mécanismes de surveillance de ton environnement, constitue des comités de surveillance des retombées financières au niveau local de tout ce qui se fait comme exploitation : minerais, bois, etc.…
En ce moment crucial de préparation aux élections, souviens-toi que tu essuies la honte de l’oubli, souviens-toi de ce qu’on a fait de toi : des quartiers entiers ne connaissent plus l’eau qui coulent au robinet, ne voient plus l’électricité depuis 14 ans suite à l’opération mitraille. Regarde le temps qui vient, ne vote pas pour ceux qui t’ont dépossédé hier de ce que tu avais de plus cher, ne te laisse pas acheter par ceux qui ont pillé tes ressources vitales. Regarde plutôt ces hommes et femmes, autochtones ou étrangers, consciencieux, soucieux de la promotion du bien commun et du développement de la ville de Kolwezi et ses environs. Donne ta confiance à qui la mérite.


CONCLUSION.

La ville de Kolwezi connaît une intense activité d’exploitation minière. Cette exploitation est le fait soit des multinationales, soit des petits négociants miniers.

Paradoxalement, la population est plongée dans une misère indescriptible. Le nombre des Jeep Toyota des exploitants contraste avec le dépouillement de la population : les autochtones ne sont que des ombres faméliques et pales exploités dans les carrières par un petit groupe détenteur des capitaux.
La mondialisation dans laquelle est embarquée la ville de Kolwezi devrait s’accompagner d’une certaine solidarité humaine.
La création est un don de Dieu à l’homme. Celui-ci a été mis dans le jardin non pas pour le détruire mais pour le cultiver et le garder (Gn 2,15).


Fait à Nzilo, le 07 Mars 2006.

POUR LES PRETRES PRESENTS A LA RECOLLECTION.

Abbé Pascal KUZO Abbé Richard KAVUD Abbé Alain KET

Père TSHIPANG Crispin, SDS Abbé Georges KALENGA

jeudi 23 février 2006

Les conditions de voyage sur la voie ferrée Kolwezi - Lubumbashi.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : février 2006...et avant, et après !
Date de première publication sur Internet : 22 février 2006

Résumé : Les passagers d’intercity, ce train de la SNCC qui assure la liaison Kolwezi Lubumbashi voyagent avec beaucoup des difficultés, sans le moindre confort, entassés dans les couloirs, voire même dans les toilettes des voitures.
Celles-ci sont pour la plupart non électrifiées...et avec des fenêtres sans vitres.

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vendredi 17 février 2006

Carence de la bière et denrées alimentaires de première nécessité à Kolwezi.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : février 2006...et avant, et après !...
Date de première publication sur Internet : 16 février 2006

Résumé : Depuis décembre 2005, la bière et certaines denrées alimentaires de première nécessité se font rares dans la ville de Kolwezi.

Il s’agit principalement de la Simba ou Tembo pour la bière et de la farine de mais ou de froment pour les denrées alimentaires.

Conséquence : la bière se vend entre 500 fc et 1500 fc selon les occasions .Quant à la farine de froment, un petit seau peut se négocier jusqu’à 800 fc.

Selon certains opérateurs économiques, l’état de délabrement avancé de la route serait à la base de cette flambée des prix. Ces produits sont difficilement acheminés vers Kolwezi.

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mercredi 15 février 2006

Un nouveau-né de sexe masculin abandonné par sa mère à Kolwezi

Source : DigitalCongo.net, Le Potentiel
Date de survenance : 12 février 2006
Date de première publication sur Internet : 14 février 2006

Résumé :

Un nouveau-né de sexe masculin, abandonné par sa mère quelques heures après sa naissance a été ramassé le week-end dernier sur le sentier qui mène vers la gare Sncc derrière l’église orthodoxe par un groupe de femmes de passage sur le lieu.

Ce bébé encore en vie a été acheminé rapidement à la polyclinique Saint Luc dans la commune de Dilala. Après des investigations, la police criminelle a mis la main un jour après sur la mère de cet enfant. Contactée par l’Acp, cette dame est passée aux aveux.

Elle a déclaré que c’est suite à la situation socio-économique difficile qu’elle a résolu de jeter cet enfant.
Vendeuse de maïs au marché, situé non loin du lieu où l’enfant a été jeté, avait commis son forfait à l’insu de son mari, creuseur d’hétérogènite.

Elle a fait croire à ses amis et voisines qu’elle était aux toilettes et brusquement elle a avorté et tout s’est déversé dans le W.C. Actuellement, elle est gardée à la police criminelle. (Le Potentiel)

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