jeudi 25 octobre 2007

L'Assemblée nationale veut stopper Kyungu, "le Milosevitch du Katanga" qui relance la haine et la prédation à Kolwezi ! Que font Katumbi,Kabila ?

Source :digitalcongo.net, Le Phare
Date de survenance :25 (?) octobre 2007
Date de première publication sur Internet :29 octobre 2007

Texte intégral limité à Kyungu :
Kyungu wa Kumwanza interpellé par l’Assemblée Nationale pour avoir tenu des propos haineux dans un meeting à Kolwezi.

Un comité spécial des sages créé à cette fin devra également entendre l’ex-vice président Azarias Ruberwa.

Par une motion incidentaire, le député Denis Kambayi a dénoncé les propos tenus dernièrement par le président de l’Assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, susceptibl­es de provoquer des trou­bles sociaux.

L’élu du Mont Amba, à Kinshasa, a souligné que les propos ont été tenus lors d’un meeting populaire que Kyungu avait animé à l’intention de la population de la ville minière de Kolwezi ­au Katanga.

Dans son adresse aux habitants de cette ville, Gabriel Kyungu s’en était pris, encore une fois, à la communauté kasaïenne dont il disait ne pas comp­rendre le comportement qu’il avait qualifié d’envah­isseur.

En effet, quelques sujets d’origine kasaïenne revendiquent leurs maisons spoliées lors de l’épuration ethnique de 1992.

Revendication dont le président du parlement provincial, dans un langage virulent et non sans menaces à l’endroit des ressortissants kasaïens habitant le Katanga, refuse de reconnaître le bien-fondé.
Estimant que 15 ans après, on ne peut plus prétendre être propriétaire d’une mai­son à Kolwezi.
Ceux qui les occupent actuellement, les occupent régulièrement, a­-t-il martelé.

Raison pour laquelle, en vue d’éviter la réédition des évé­nements macabres de triste mémoire de cette époque, Denis Kambayi a suggéré à la plénière qu’une option soit levée.

Convaincu de l’im­portance de la question, le président de l’Assemblée nationale a proposé la mise sur pied d’un petit comité des sages chargés d’en­tendre le président de l’as­semblée provinciale et faire rapport à la plénière qui, à son tour, lèvera une option dans le sens de parer à tou­te éventualité susceptible de mettre en mal l’unité na­tionale.

Proposition adoptée majoritairement par la plénière.

L’idée de départ était que les membres de ce Comité effectuent le déplace­ment du Katanga pour remplir la mission leur confiée, mais Joseph Nsiga Udjuu a cassé cette alternative dans une intervention musclée où il n’a pas caché sa colère face à ce type de comporte­ment.

Pour lui, la représen­tation nationale ne doit pas se déplacer pour rencontrer un individu, fût-il président de l’assemblée provinciale.
La démarche doit plutôt être le contraire.

C’est Gabriel Kyungu qui doit effectuer le déplacement de Kinshasa où il devra être entendu par le comité mis en place par la plénière.

Proposition fortement applaudie, avant que la plénière ne l’adopte.

(...)

Des sources proches du présidium de la cham­bre basse du parlement, Le Phare a appris que pendant que les députés fustigeaient le comportement récidiviste de Kyungu wa Kumwanza, celui-ci aurait téléphone pour dire qu’il ne comprenait pas comment une chaîne de télévision de Kinshasa avait réussi à enregistrer ses propos.

En plus, lesdits propos étaient dépassés par rapport à l’évolution des évènements.

On ne peut clore ce chapitre sans faire allusion aux reproches que le prési­dent Vital Kamerhe a fait à ses collègues députés amis ou proches de Kyungu qui affichaient une attitude de soutien à leur ami pendant que l’on débattait de la mo­tion de Denis Kalambayi.
Fi­dèle à son style, Vital Ka­merhe n’a pas emprunté le dos de la cuillère pour inter­peller la conscience de ses collègues pour leur soutien aveugle et dangereux au mal.

A titre d’exemple, le président de l’Assemblée nationale a rafraîchi la mémoire des députés sur la causerie qu’il avait eue à l’époque avec le compa­triote Thomas Lubanga à qui il avait conseillé de ces­ser les hostilités en vue de permettre la pacification de la nation qui avait trop payé de la guerre.
Le refus de ce dernier l’avait conduit là où il est aujourd’hui.

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Note du collecteur :
la date de ce meeting m'est inconnue, personne n'en a parlé directement, immédiatement !...
J'ai lu 1 phrase à ce sujet, un articulet publié le 26 octobre dernierpar UN SEUL journal de Kinshasa...et donc, j'ai demandé (ce dimanche 28) à des ONG "des droits de l'homme" à Lubumbashi de me confirmer cette information et de l'étoffer :
rien reçu encore !

1/Kyungu, qui s'était auto-proclamé "le Mandela du Katanga" il y a quelques années (sans réaction ni de Mandela, ni des autorités d'Afrique du Sud...) a déjà sévi en '91-'93, et pas uniquement envers les kasaïens :
il a "flanqué le foutoir" dans les chefferies du parc Upemba, il a "intimidé"(tentative de défenestration d'un membre de sa famille !)un opérateur belge résidant à L'shi (qui, du coup, est parti à Kinshasa mener son affaire et en développer d'autres! Les kinois remercient Kyungu, tant pis pour les lushois).

2/En 2004 ou 2005, il avait "demandé pardon" aux kasaïens...

3/apparemment, pour lui, (lui qui s'était aussi auto-proclamé défenseur de l'Etat de droit il y a quelques mois, lors de sa visite dans le nord du Katanga), un bien mal acquis, volé, subtilisé...est un bien dont on peut revendiquer la propriété légale !!!!

4/ce n'est pas avec toutes ces attitudes que l'on va attirer les investisseurs étrangers ni les entrepreneurs congolais (de n'importe où au Congo) à Kolwezi !...

5/ce "personnage" a-t-il bien sa place à la tête de l'assemblée provinciale du Katanga et dans la vie politique du Congo ?...
On a dit, sur Internet, que Kyungu s'était attribué un salaire de 20.000 $/mois...pour, entre autres, financer sa milice privée, les "zoulous"...
Comme les députés provinciaux (imitant leurs homologues nationaux, d'ailleurs...), ont voté leurs émoluments à huis clos, on en est réduit à donner quelque crédit à ces rumeurs !

6/>C'est tout cela, le "nouveau Congo d'après élections" ?
Qu'en pensent les congolais (tous) ?
Kabila et Katumbi, aussi grand défenseurs déclarés de la nouvelle constitution, de l'Etat de droit, de la "fin de la récréation", et j'en oublie :
ils en pensent quoi, ils en disent quoi et, surtout, ils FONT quoi ?...

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