samedi 4 février 2006

La LICOF dénonce des tracasseries dans les concessions minières de Kolwezi

Source : All Africa.com, "Le Potentiel"
Date de survenance : février 2006...et avant, et après !
Date de première publication sur Internet : 3 février 2006

Résumé : La Licof dénonce les agressions répétées des opérateurs miniers

Au terme des investigations menées dans des concessions minières de Kolwezi, la Ligue contre la corruption et la fraude (Licof) dénonce les agressions perpétrées par les militaires sur les opérateurs miniers à Kolwezi, au Katanga.

Dans un communiqué daté du 30 janvier 2006, la Ligue contre la corruption et la fraude (Licof) dénonce depuis un temps, l'informatisation (??? plutôt : "informalisation", note de Kolwezi-FIR) constante de l'exploitation minière au Katanga.

Pour la Licof, cette pratique a pour conséquence préjudiciable, la perpétration des crimes déplorables fréquents, lesquels crimes sont du reste impunis.

A ce propos, le communiqué fait remarquer que cette situation déplorable pour l'économie du pays est aggravée par la confusion semée dans les esprits par la présence injustifiée des militaires sur les concessions minières. Car, il en résulte souvent des incidents violents qui créent de l'insécurité pour les investisseurs.

En effet, l'ancien chef de service des mines et géologie du district urbano-rural de Kolwezi en mission officiel à Fungurume le 25 mai 2005 pour délimiter les concessions Tfm y a été séquestré par dix militaires et deux agents de mines amenés vers le campement des agresseurs.

PREUVE

Par ailleurs, les investigations menées en son temps par la Licof avait attesté la présence des militaires dans la concession minière comme protecteurs des creuseurs artisanaux.

En outre, ce communiqué ajoute que ces opérations illicites étaient commanditées par un sujet canadien d'origine congolaise irrespectueux de la loi sous couvert de certaines autorités publiques.

Pas plus tard qu'il y a un mois, un autre incident s'était produit sur les mêmes concessions protégées par les éléments de la Police nationale congolaise.

Pour démontrer que les violences se portent bien dans les concessions minières, la Licof avait également allusion au cas de M. Flungu, directeur général de la société minière Comide qui a été agressé à Kolwezi en date du 25 décembre 2005, par les militaires du Gssp.

La répétition des incidents dans les concessions minières de Kolwezi est loin d'être le fait du hasard pour que l'on parle des cas isolés. Raison pour laquelle, l'Ong Licof lance un appel pathétique aux autorités du pays, afin de mettre tout en oeuvre pour mettre un terme à ces dérapages causés par les agents de l'ordre.

De ce qui précède, la Ligue contre la corruption et la fraude recommande au chef de l'Etat de s'impliquer dans cette affaire où le nom de sa famille présidentielle circule sur les lèvres des auteurs de ces actes. Au gouvernement de transition de tout mettre en oeuvre pour assurer la libre circulation des investisseurs et leurs biens sur toute l'étendue du pays en général et à Kolwezi en particulier.

Quant au gouverneur de la province du Katanga, la Licof lui demande d'imaginer une solution durable au lieu de se contenter des palliatifs.
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